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Les différents gouvernements et le secteur de l’immobilier

Le gouvernement est l'organe qui détient le pouvoir dans un pays. Sous la conduite du Premier ministre, nommé par le président de la République, le gouvernement détermine et dirige la politique de la Nation. Au fil des ans et des présidents, les gouvernements se suivent, mais ne se ressemblent pas.
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Dernière mise à jour le 09/02/2024

Sous la présidence d’Emmanuel Macron

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Le 1er gouvernement Philippe

Après avoir été élu président de la République le 7 mai 2017, Emmanuel Macron a nommé Édouard Philippe au poste de Premier ministre le 15 mai 2017. L’annonce de la composition du gouvernement a lieu le 17 mai. Ce 40e gouvernement compte 22 membres à parité hommes-femmes : dix-huit ministres et quatre secrétaires d’État.

Suite aux élections législatives de 18 juin 2017, et conformément à la tradition républicaine, Édouard Philippe a présenté la démission de son gouvernement le 19 juin 2017.

Le 2e gouvernement Philippe

Après la démission du gouvernement, le président de la République, Emmanuel Macron, a reconduit Édouard Philippe dans ses fonctions et lui a demander de former un nouveau gouvernement.

Le 21 juin 2017, le nouveau gouvernement est nommé. Il comprend 30 membres : dix-neuf ministres (dont le Premier ministre) et dix secrétaires d’État. Avec 15 femmes et 15 hommes, la parité est respectée.

Suite au départ de Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire, et de Laura Flessel, ministre des Sports, en septembre 2018, le 2e gouvernement d’Édouard Philippe a été très légèrement remanié. En effet, Julien Denormandie rejoint le ministère de la cohésion des territoires et les deux démissionnaires ont été remplacer par François de Rugy au ministère de l’Écologie et par Roxana Maracineanu au ministère des Sports.

Stephane Travert pour succéder à Jacques Mézard dans le 2e gouvernement Philippe

Le 21 juin au cours du second gouvernement d’Edouard Philippe, Stephane Travert succède à Jacques Mézard au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Au cours de son mandat, il a été fortement opposé à bon nombre de députés de part ses positions fac au secteur agro-alimentaire et la démission de Nicolas Hulot du gouvernement, par exemple, lui est en partie imputée. D’ailleurs, quelque temps plus tard, il sera remercié à l’occasion du remaniement ministériel.

Lors de son retour au sein de l’hémicycle, il préfère intégrer la commission de la Défense nationale et des forces armées. Emmanuel Macron lui confie un poste au sein du gouvernement qui ne figure officiellement dans aucun organigramme. Il est en charge des relations avec les élus locaux. Son rôle, resserrer les liens avec le paysage politique local à l’approche à grands pas des élections européennes de mai et, bien évidemment, les élections municipales de 2020. C’est donc pourquoi en début d’année 2019, il met en place et prend la présidence de l’association La République ensemble.

Le 3e gouvernement Philippe

Le 16 octobre, deux semaines après la démission du ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, l’Élysée a dévoilé le gouvernement Philippe III.
Comme pour les gouvernements précédents, la parité a été respectée. Sur les 34 membres de ce gouvernement, on compte 17 hommes et 17 femmes.

Et c’est Christophe Castaner qui reprend la place de Gérard Collomb, place Beauvau.
Jacqueline Gourault, quitte elle la place Beauvau pour prendre la tête du ministère de la Cohésion des Territoires.

Au total, on observera 8 nouveaux entrants dans ce gouvernement dont Franck Riester à la Culture, Didier Guillaume à l’Agriculture ou encore Marc Fesneau qui prend en charge les Relations avec le Parlement.
À l’inverse, trois ministres quittent définitivement le gouvernement : Jacques Mézard, Françoise Nyssen et Stéphane Travert.

Après une chute dans les sondages durant l’été et une rentrée difficile, marquée par l’affaire Benalla, l’Élysée espère que ce nouveau gouvernement insufflera un second souffle au quinquennat d’Emmanuel Macron.

Le gouvernement de Jean Castex

Pour faire suite à la crise sanitaire du coronavirus traversée début 2020 et donner un nouvel élan à son mandat présidentiel, Emmanuel Macron nomme, suite à la démission d’Edouard Philippe et de son gouvernement, Jean Castex comme nouveau Premier ministre le 03 juillet 2020.

Haut-fonctionnaire, ayant notamment été ancien secrétaire de l’Elysée sous Nicolas Sarkozy, Jean Castex, connu pour ses positions de centre-droit, a pu faire ses preuves auprès du Président en gérant tout le dossier du déconfinement du pays. Ce lundi 06 juillet 2020, c’est son nouveau gouvernement qui était présenté aux Français. Paritaire, il se compose de 16 ministres. Ces derniers seront accompagnés de 14 ministres délégués pour mener à bien leurs dossiers.

Ce remaniement ne voit bien évidemment pas la totalité de l’exécutif remanié, certains ministres forts, restent en poste comme Olivier Veran aux Solidarités et à la Santé, Bruno Le Maire à l’Économie, aux Finances et à la Relance, Jean-Michel Blanquer à l’Éducation, la Jeunesse et les Sports, Florence Parly aux Armées, Jacqueline Gourault à la Cohésion des territoires, ou encore Jean-Yves Le Drian à l’Europe et aux Affaires étrangères. Certains de leurs collègues, présents dans le gouvernement précédent sont quant à eux transférés d’un ministère à l’autre, comme Gérald Darmanin qui remplace désormais Christophe Castaner au ministère de l’Intérieur. Elisabeth Borne prendra quant à elle la tête du ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, et enfin, Julien Denormandie, anciennement en charge du Logement, sera en charge de l’Agriculture et de l’Alimentation.
Pour ce qui est des nouvelles têtes, Jean Castex a su surprendre en nommant l’avocat médiatique, bien connu du grand public, Eric Dupont-Moretti, ministre de la Justice. Tout comme l’ancienne ministre sarkozyste Roselyne Bachelot à la Culture. Suite à la vague verte ayant secoué les dernières élections municipales, on retrouve également Barbara Pompili, anciennement engagée chez les Verts avant de rejoindre le parti présidentiel, à la tête du ministère de la Transition Écologique. Elle sera épaulée dans ses fonctions par Emmanuelle Wargon, désormais Ministre déléguée en charge du Logement.

Le 1er gouvernement d’Élisabeth Borne

Suite à sa réélection, Emmanuel Macron a choisi Élisabeth Borne pour la prise de fonction de Première ministre en ce second mandat. Suite à la démission de Jean Castex et dans le respect de la tradition, l’annonce avait été portée par le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, le vendredi 20 mai 2022. Le choix de la présidence s’est tourné vers un profil attaché aux valeurs écologiques et sociales face aux scores alléchants remportés par Jean-Luc Mélenchon lors du premier tour des présidentielles. C’est par ailleurs la deuxième femme à entrer à Matignon, après Édith Cresson en 1991. 

Ancienne ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des Transports, ministre du Travail, de l’emploi et de l’insertion, Élisabeth Borne est aussi connue pour ses idées politiques à tendance gauchiste. Le gouvernement d’Élisabeth Borne se constitue d’une majorité de ministres sortants, c’est le cas, entre autre, de : Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, ou encore Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice. Le reste du gouvernement comprend des cadres, d’anciens conseillers et élus connus du paysage politique.

Toutefois, une ombre au tableau interpelle les professionnels de l’immobilier au moment de sa composition : l’absence de ministre du Logement dans le nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne. Malgré les nombreuses préoccupations et problématiques soulevées par le sujet, ce nouveau gouvernement fait le choix de déléguer cette fonction à Amélie de Montchalin, élue au ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Une annonce qui fait grincer des dents les acteurs de l’immobilier, qui, malgré la volonté ministérielle d’élargir le portefeuille sur la thématique après les législatives, y voit un abandon des responsabilités gouvernementales concernant la place du logement en France.

Le 2e gouvernement d’Élisabeth Borne

Après un ajustement au 25 juin 2022 et la remise de la démission de son gouvernement au Président de la République, qui la refuse, le gouvernement d’Elizabeth Borne est remanié le 4 juillet 2022. La coalition Ensemble et la République en marche n’obtenant pas la majorité absolue au élections législatives (3 membres du gouvernement non réélus, 1 membre nommé à la présidence de l’Assemblée Nationale), Elisabeth Borne se voit dans l’obligation de recomposer son gouvernement.

Ce gouvernement se compose alors de 16 ministres, 15 ministres délégués et 10 secrétaires d’Etat. Absent lors de la première formation du gouvernement d’Élisabeth Borne, le Logement revient au-devant de la scène et Olivier Klein est alors nommé ministre délégué à la Ville et au Logement.

Le 3e gouvernement d’Élisabeth Borne

Le 20 juillet 2023 marque le 2e remaniement du gouvernement Borne. En effet, après avoir confirmé Elisabeth Borne au poste de Premier ministre, elle a dévoilé la liste de sa nouvelle équipe, après plusieurs jours d’attente. Thomas Cazenave, le député Renaissance de la Gironde, prend le ministère des Comptes publics. Il remplace, en effet, Gabriel Attal qui occupe désormais le poste de ministre de l’Éducation nationale, poussant donc vers la sortie Pap Ndiaye. Aurélien Rousseau prend, quant à lui, la tête du ministère de la Santé en replacement de François Braun. Autre évènement marquant du côté des sortants, Marlène Schiappa n’est pas reconduite et Olivier Klein quitte également le gouvernement.

Parmi les nouveaux arrivants, on compte Aurore Bergé qui se charge désormais du ministère des Solidarités. Philippe Vigier, qui succède à Jean-François Carenco, prend les rennes de l’Outre-mer. C’est le maire de Dunkerque Patrice Vergriete, qui se voit confier le portefeuille du Logement, au côté de Sabrina Agresti-Roubache qui se charge, quant à elle, de la Ville. Ce nouveau gouvernement compte également, Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargé de l’Écologie qui est désormais ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les hommes et les femmes. Prisca Thevenot, de son côté, reprend le portefeuille de la Jeunesse et du Service national universel à Sarah El Haïry, qui s’attaque maintenant au sujet de la Biodiversité. Fadila Khattabi hérite, quant à elle, du ministère déléguée aux Personnes handicapées.

Le gouvernement de Gabriel Attal

Succédant au gouvernement d’Élisabeth Borne, suite à sa démission le 8 janvier 2024, Gabriel Attal, anciennement ministre de l’Éducation nationale, est élu Premier ministre sous la présidence d’Emmanuel Macron le 9 janvier suivant. Une première vague de nomination a lieu dans la foulée, sortant les actuels ministres issus de la famille politique de gauche, comme Olivier Véran et réduisant le nombre de ministres à 15 contre 41 sous l’ancien gouvernement Borne.

Trois semaines après le remaniement, le Gouvernement Attal s’étoffe. Le plus jeune politique occupant les fonctions de Premier ministre jusqu’alors à l’âge de 34 ans, a nommé comme ministre du logement le 8 février 2024, Guillaume Kasbarian. Le député Renaissance d’Eure-et-Loir fait alors son entrée au ministère du logement où de grands enjeux économiques et sociétaux l’attendent. 35 ministres sont désormais nommés. Succédant à Patrice Vergriete désormais ministre du Transport, le nouveau ministre du logement devra s’accorder avec Christophe Béchu, à la tête du ministère de la transition écologique.

Le gouvernement Attal est le 44e de la Ve République.

Sous la présidence de François Hollande

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Le 1er gouvernement de Jean-Marc Ayrault

Le 6 mai 2012, François Hollande succède à Nicolas Sarkozy. Considéré, pendant toute la campagne présidentielle, comme un des favoris pour occuper le poste de Premier ministre, Jean-Marc Ayrault est nommé à cette fonction le 15 mai 2012. Il annoncera la composition de son gouvernement le lendemain. Ce dernier compte 34 membres : 18 ministres et 16 ministres délégués. Avec 17 femmes, c’est la première fois que la parité est respectée dans un gouvernement.

Conformément à la tradition républicaine, qui veut que le Premier ministre remette au président de la République la démission de son gouvernement au lendemain d’élections législatives, Jean-Marc Ayrault a déposé la démission de son gouvernement le 18 juin 2012.
Le jour même, François Hollande l’a confirmé dans cette fonction.

Le 2e gouvernement de Jean-Marc Ayrault

Après avoir été reconduit au poste de Premier ministre, Jean-Marc Ayrault a dû reformer un nouveau gouvernement.
Le 36e gouvernement de la Cinquième République française est un peu plus étendu que le précédent. Composé de 38 membres, il compte 20 ministres et 18 ministres délégués. Comme pour son premier gouvernement Jean-Marc Ayrault a respecté la parité hommes-femmes.

Ce gouvernement a été marqué par l’affaire Cahuzac qui a amené les membres du gouvernement à dévoiler leur patrimoine.

Suite à la défaite de la majorité aux élections municipales de mars 2014, Jean-Marc Ayrault a posé la démission de son gouvernement le 31 mars. Démission acceptée par François Hollande qui nomme alors Manuel Valls au poste de Premier ministre.

Le 1er gouvernement de Manuel Valls

Le 31 mars 2014, Manuel Valls devient le deuxième Premier ministre de François Hollande. Bien que sa nomination suscite de nombreuses critiques, il obtient l’approbation de l’Assemblée nationale le 8 avril.

C’est ce gouvernement qui est à l’initiative de la loi Pinel. Nommée ministre du logement et de l’égalité des territoires, Sylvia Pinel décide de réformer la loi Duflot, instaurée par Cécile Duflot, afin d’en accroître l’attractivité auprès d’un plus grand nombre d’investisseurs. La loi Pinel est ainsi promulguée en septembre 2014.

Toutefois, suite aux nombreuses remarques de Benoit Hamon, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et d’Arnaud Montebourg, ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique, contre la politique économique du Premier ministre, Manuel Valls présente la démission de son gouvernement le 25 août. Ce dernier aura duré 147 jours, soit le plus court de la Ve République, en dehors des gouvernements de transition.

Le 2e gouvernement de Manuel Valls

François Hollande reconduit Manuel Valls dans ses fonctions. Le 26 août 2014, la composition du nouveau gouvernement est annoncée. Composé de 16 ministres et 17 secrétaires d’État, il est conforme au principe de parité hommes-femmes.

Ce 38e gouvernement aura été l’un des plus instables de la Ve République. Au total, au cours de ses 833 jours d’existence, 12 de ses membres ont démissionné avant la fin, soit en moyenne un départ tous les 69 jours.

Ce gouvernement sera remanié par un décret présidentiel le 11 février 2016, laissant place au gouvernement Valls III.

Le 3e gouvernement de Manuel Valls

Avec ses 39 membres, 20 ministres et 19 secrétaires d’État, le gouvernement Valls III est le plus important du quinquennat de François Hollande.

Après avoir annoncé qu’il sera candidat à l’élection présidentielle, le lundi 5 décembre 2016, Manuel Valls a présenté sa démission le lendemain afin de pouvoir mener à bien sa campagne.

Le gouvernement de Bernard Cazeneuve

Suite à la démission de Manuel Valls, François Hollande à nommé Bernard Cazeneuve, anciennement ministre de l’Intérieur, Premier ministre, le 6 décembre 2016.

Afin d’être efficace et rapidement opérationnel, Bernard Cazeneuve n’a presque pas modifié les membres du gouvernement. Il n’a procédé qu’à 3 changements : Bruno Le Roux devient ministre de l’Intérieur, Jean-Marie Le Guen est nommé secrétaire d’Etat chargé du Développement et de la Francophonie, et André Vallini prend le poste de secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement.

Entre temps Emmanuelle Cosse prendra la place de Sylvia Pinel au logement en février 2016. Après l’élection d’Emmanuel Macron, le gouvernement Cazeneuve posera sa démission le 10 mai 2017.

Sous la présidence de Nicolas Sarkozy

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Le 1er gouvernement de François Fillon

Nicolas Sarkozy a été élu président de la République le 6 mai 2007. Il décide donc de nommer François Fillon, Premier ministre, le 18 mai 2007. Ce dernier, formera un gouvernement très restreint puisqu’il se composera de 20 membres : 1 ministre d’État, 14 ministres, 4 secrétaires d’État et fait inédit, 1 haut-commissaire.
Suite aux élections législatives du 10 et 17 juin 2007, et comme le veut tradition républicaine, François Fillon a remis la démission de son gouvernement le 18 juin 2007. Il a été renommé le jour même afin de former une nouvelle équipe.

Le 1er gouvernement de François Fillon aura été le 32e gouvernement de la Ve République française et sera resté en place 31 jours.

Le 2e gouvernement de François Fillon

Le 18 juin 2007, François Fillon présente son 2e gouvernement, le 33e de la Ve République.
Ce dernier, sera moins restreint que le premier. Il sera composé de 31 membres : 1 ministre d’État, 14 ministres, 15 secrétaires d’État et 1 haut-commissaire. Fait rare, 1 ministre d’État est nommé. Les femmes sont au nombre de 11, dont 7 ministres et 4 secrétaires d’État.

François Fillon présentera la démission de ce 2e gouvernement le 13 novembre 2010. À ce jour, il reste le deuxième gouvernement le plus long de la Ve République.

Le 3e gouvernement de François Fillon

Après avoir posé la démission de son deuxième gouvernement, le 13 novembre 2010, François Fillon est reconduit dans ses fonctions le lendemain.
Son nouveau gouvernement compte 30 membres : 2 ministres d’État, 20 ministres, 8 secrétaires d’État. Fait rare, 2 ministres d’État sont nommés. Les femmes sont au nombre de 11, dont 8 ministres et 3 secrétaires d’État.

Ce gouvernement connaîtra un remaniement le 27 février 2011, suite au printemps arabes.

François Fillon remettra la démission de son troisième gouvernement le 10 mai 2012, quelques jours avant la passation de pouvoir entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, élu président de la République le 6 mai 2012.

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