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Immobilier mondial : 31 villes passées au crible

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La société de conseil en immobilier d’entreprise CBRE a analysé la situation globale de 31 villes dans son rapport Global Living. Plusieurs indicateurs ont été utilisés, tel le prix au mètre carré, le coût de la vie, l’imposition ou encore le pourcentage d’étudiants vivants sur place. Précision, tous les prix sont en livre sterling (£) et les surface en square feet (sq ft).

Faut-il s’en réjouir? Paris est la 5e ville la plus chère dans l’immobilier résidentiel, à 1 100 £/sq ft. Elle n’est devancée que par Londres (2 200), Hong-Kong (1 950), New York (1 800) et Sydney (1 200). L’étude indique également que le coût de la vie est très élevé dans la capitale française, citant le prix d’une bière (4,31£) ou le tarif de la carte de transports (50). On y apprend que seulement 33% des parisiens sont propriétaires de leur logement et que la ville attire de plus en plus d’investisseurs étrangers. L’encadrement des loyers y est par contre vu comme un possible frein.

Ailleurs en Europe, Berlin garde la confiance des investisseurs, avec une hausse de 5,7% des loyers. Le centre-ville est considéré comme un bon investissement et les ventes immobilières sont en augmentation. L’Espagne, en phase de reprise économique, attire à nouveau les investissements. Barcelone a pour elle un faible coût de la vie, même en centre-ville, et une faible hausse des prix (+0,6% en moyenne). Après des années de crise dans le secteur de l’immobilier, cette stabilité bienvenue redonne confiance aux investisseurs. À Madrid, la hausse des prix est à peine supérieure (+0,7%) alors que le nombre de ventes a bondi de 28 % par rapport au volume moyen des 10 dernières années.

A contrario, les prix de l’immobilier résidentiel ont augmenté de 21,4% à Dublin, plus forte hausse de l’étude. Enfin, les résultats montrent que les investisseurs américains et britanniques ont un faible pour Rome, malgré des prix 44% au dessus de la moyenne italienne dans l’immobilier.

New York reste la référence

Aux Amériques, Chicago amorce son retour. Les prix, légèrement au-dessus de la moyenne nationale, ont augmenté de 1,2 points l’année dernière et devraient encore augmenter de 1,7 points cette année. New York maintient sont standing et de nombreuses tours poussent un peu partout, notamment à Brooklyn et dans le Queens. Près de la moitié des New-Yorkais sont locataires, pour des loyers 42% supérieurs à la moyenne nationale mais inférieurs à ceux de Londres.

Plus au Nord, Toronto s’affiche comme le paradis des investisseurs. Cette année, les prix de l’immobilier devraient monter de 9,6%, tout comme à Vancouver (+10,3% l’année dernière).

 

En Asie, le marché immobilier rebondit à Tokyo après des années difficiles. La ville reste la plus grande économie métropolitaine du monde, avec un PIB démentiel de 1 200 milliards de livres sterling en 2012. Moins de 50% de la population est propriétaire de son logement. Hong-Kong, qui truste le top 3 des villes où investir (avec, généralement, New York) depuis des années, affiche le prix moyen des ventes immobilières le plus élevé de tout l’échantillon : 508 000£. Les prix continuent d’augmenter.

En Chine, les deux villes les plus peuplées (respectivement Shanghai et Beijing) vont continuer à grandir dans les années à venir. Dans les deux villes le gouvernement est intervenu, à Shanghai pour faire baisser les prix et à Beijing pour les augmenter. Dans les deux cas, les mesures ont eu les effets souhaités.

Crédit photo : Joe Techapanupreeda / Shutterstock.

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