A quoi correspondent les droits de mutation ?
Quelle est la composition des frais d’acquisition ?
Dans le cadre d’une acquisition, d’une donation ou d’une succession, le bénéficiaire d’un bien doit s’acquitter de frais en plus de l’éventuel prix d’achat dudit bien. Ces frais sont appelés frais d’acquisition. Parmi eux, il y a les droits de mutation et les frais de notaire qui ne représentent en fait qu’une petite partie des frais d’acquisition.
L’ensemble de ces frais d’acquisition considérés comme des droits ou des taxes sont collectés par le notaire qui prend en charge l’acquisition ou la succession. A ce titre, ils sont souvent qualifiés à tort de frais de notaire. En réalité, seuls les honoraires du notaire, également appelés émoluments, lui sont en effet dus. Les droits de mutation, sont quant à eux intégralement reversés par le notaire aux collectivités territoriales et à l’État.
comment sont calculés les droits de mutation ?
Les droits de mutation à titre onéreux sont calculés à partir du prix du bien, augmenté de toutes les sommes qui peuvent être dues au vendeur. Ils sont calculés à partir du prix indiqué dans l’acte. Sur ce prix de vente, sont appliqués des taux qui varient en fonction du type d’opération effectuée.
Qui doit payer les droits de mutation ?
Ces droits de mutation, également appelés droits d’enregistrement, sont des frais que doivent payer les acquéreurs à l’administration fiscale dans le cadre du changement de propriétaire d’un bien, en d’autres termes, de sa mutation. Dans certains cas, ils peuvent être gratuits ou subir une décote. Ces avantages sont le plus souvent applicables dans le cadre d’une donation ou d’une succession, en fonction du lien de parenté qui unissait le défunt et ses héritiers.