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Immobilier : le marché parisien en berne

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Alors que le secteur de l’immobilier affiche de bons résultats en 2015, le marché parisien joue le coup de la panne. Si les prix des logements ont baissé, les biens à haute valeur ajouté n’attirent plus les investisseurs.

L’avenue des Champs-Elysées n’est plus la première dans les cœurs. Du moins, dans ceux qui s’intéressent à l’immobilier de bureaux. L’avenue la plus belle du monde s’est fait piquer la place par le quartier Saint-Lazare et sa gare du même nom. Une localisation pourtant moins glamour et encore moins symbolique. Selon l’étude, le top 3 des quartiers les plus recherchés sont Saint-Lazare (18%), Champs-Elysées-Étoile (17,5%) et Pyramides-Opéra-Bourse (11,5%).

Si les Champs-Elysées ont toujours la faveur des notaires, avocats et autres vitrines des marques de luxe, les entrepreneurs de la nouvelle économie – les jeunes, pour être clair – ne sont plus attirés par les symboles et la réputation. Les besoins sont ailleurs, et les loyers attractifs aussi. La réhabilitation de la gare, les facilités de transport et le dynamisme du quartier Saint-Lazare sont des atouts plus intéressants aux yeux de la nouvelle génération.

Le luxe est aussi en retrait

Outre ce changement de géographie, l’immobilier de luxe parisien ne séduit pas/plus les investisseurs. Les prix sont plus bas qu’ailleurs, ce qui n’est pas forcément bon signe dans le luxe, où des tarifs élevés sont représentatifs d’un certain niveau de faste et richesse. Les surfaces sont aussi plus petites que dans les autres capitales, ce qui n’aide pas à valoriser les biens.

Ainsi, la capitale française a enregistré 3 351 ventes supérieures à 1 million d’euros en 2015, contre 7 538 à New York, 5 693 à Londres et 7 274 à Hong Kong. Quant aux transactions supérieures à 2,5 millions d’euros, elle ne dépasse pas les 300. De façon plus générale, le volumes des ventes supérieurs à 1,5 millions ont chuté de 28% depuis 2011.

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