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Crédit immobilier : stabilisation des taux

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Le taux du crédit immobilier s'est stabilisé à 1,56 % pendant le deuxième trimestre 2017 après des mois de (légère) hausse. Une situation financière idéale pour les ménages pour concrétiser leur envie d'accéder à la propriété. Toutefois ce rêve peut se heurter au prix du marché, notamment pour les ménages jeunes et modestes.
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Souscrire à un emprunt est avantageux en ce moment, en effet les ménages bénéficient d’un taux bas de 1,56 % faisant suite à un début d’année marqué par une subtile hausse. Une remontée bien plus faible que ce que redoutaient les professionnels de l’immobilier, craignant une inflation des taux du crédit immobilier. En effet, depuis leur pic le plus faible en décembre 2016, des doutes planaient concernant une forte augmentation dès le début de l’année qui aurait conduit les établissements financiers à s’aligner. Or le taux d’emprunt à 10 ans de l’Etat français (OAT) qui est l’indice de référence pour définir les taux de prêt immobilier, est lui aussi stable.

1,56 %
Le crédit immobilier s’est stabilisé à 1,56 % après une légère hausse au mois de juin de 0,01 %.

«Les taux sont simplement revenus à leur niveau de l’été 2016, mais le rythme annuel de l’inflation était alors de 0,2%, contre 1,2% en juin 2017» remarque L’Observatoire Crédit Logement/CSA.
Toutes les conditions sont donc réunies pour favoriser l’emprunt des ménages, cependant ceux-ci sont confrontés aux prix des biens immobiliers. Face à ces tarifs les ménages les plus modestes ne peuvent pas nécessairement accéder à la propriété à moins de souscrire à un prêt sur le long terme. La stabilité des taux profitent également aux banques qui attirent de nouveaux clients potentiels en absorbant une part de la hausse de taux. Ainsi elles peuvent toujours proposer des taux de crédit attractifs pour tous.
De ce fait, les jeunes acquéreurs tout comme les propriétaires habitués du secteur ne sont pas affectés par la faible remontée des taux de prêt immobilier.

Prêt immobilier et accès à la propriété, un marché contraignant

Les primo-accédants sont les plus impactés par les prix de l’immobilier étant donné qu’ils ne disposent pas d’un patrimoine financier considérable, sauf cas exceptionnel. Ceux-ci souscrivent généralement à un emprunt sur du long terme, 20 ou 25 ans ; plus avantageux au niveau des délais et des montants à rembourser. En effet, depuis le mois d’avril, ils ont respectivement baissé de 0,40 % et 0,12 % en comparaison, les taux du crédit immobilier sur 15 ans ont augmenté de 0, 40 % sur la même période.
En parallèle, les prix du marché ont progressé plus rapidement que le pouvoir d’achat des ménages créant ainsi un déséquilibre plus grand. L’Observatoire du Crédit Foncier appuie ces propos en constatant que le coût d’un logement neuf a augmenté de 6,1 % depuis un an, au premier trimestre 2017. Un chiffre qui atteint même 7,4 % pour les biens anciens.
Naturellement les ménages jeunes et modestes ont plus de difficulté à accéder à la propriété ; alors qu’avant les taux faibles permettaient de compenser le prix en hausse de la pierre.

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