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Crédit immobilier : pourquoi faut-il se lancer malgré la hausse des taux ?

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Depuis la fin de l’année 2022, les taux d’intérêt des crédits immobiliers ne cessent de grimper sur fond de guerre en Ukraine et d’inflation. Depuis février, le nouveau mode de calcul du seuil de l’usure tend, lui aussi, à dynamiser les taux. Alors que certains prêts sont financés à près de 4 %, l’immobilier constitue toujours une valeur refuge et permet de créer de la richesse grâce à l’effet de levier. Voici pourquoi il faut continuer à acheter.
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Des taux d’intérêt proches de ceux de 2013

Selon la Centrale de financement, les taux moyens généralement constatés en mai sont de 3,10 % (+0,21 points par rapport au mois d’avril) sur 15 ans, 3,21 % (+0,18) sur 20 ans et 3,40 % (+0,20) sur 25 ans. De leur côté, les taux d’usure viennent d’être réévalués pour le mois de juin.

4,68 %
Les taux d’usure augmentent à nouveau en juin. Les banques n’ont pas le droit de prêter au-delà de 4,45 % pour un crédit à taux fixe entre 10 et moins de 20 ans et de 4,68 % pour un crédit supérieur à 20 ans.

Si l’évolution des taux est relativement soutenue depuis plusieurs mois, investir dans l’immobilier ou faire l’acquisition de sa résidence principale n’est pas moins pertinent pour autant. Qui plus est, la perception actuelle du crédit immobilier est intimement liée aux conditions de financement extrêmement avantageuses qui ont rythmé le marché depuis près de deux ans. Le marché immobilier est un marché cyclique. Il ne faut pas perdre de vue qu’on empruntait par exemple à 3,40 % sur 20 ans en septembre 2013 et à 3,70 % sur 25 ans en janvier 2014 (Source : Meilleurtaux).

Louer un logement vs devenir propriétaire grâce à un crédit immobilier

À l’inverse d’un logement pris en location, l’acquisition d’un bien immobilier permet d’amortir rapidement une part de capital. Autrement dit, si l’on peut considérer que les intérêts sont perdus, la part qui représente le prix d’achat du bien commence à être amortie lors du remboursement des mensualités du crédit et après quelques années de détention, au moment de la revente. Un mécanisme valable même avec des taux d’intérêt d’emprunt proches de 4 %.

Si l’on continue à comparer loyer et remboursement de crédit immobilier, notons que le premier est susceptible d’être réévalué chaque année, contrairement au second, à condition, toutefois, d’avoir contracté un crédit immobilier à taux fixe. Les contrats de location peuvent, en effet, contenir une clause d’indexation annuelle des loyers selon l’évolution de l’IRL (Indice de référence des loyers). Pour préserver le pouvoir d’achat des ménages, celui-ci est actuellement plafonné à 3,5 % jusqu’au 30 juin. Un plafonnement qui pourrait être prolongé jusqu’en mars 2024.

Retraite, vieillesse, renégociation : les atouts du crédit immobilier

Si les taux d’intérêt d’emprunt continuent à augmenter en juin, la hausse est désormais moins marquée. En mai, la hausse des taux directeurs de la Banque de France a, elle aussi, affiché un ralentissement avec +0,25 point. Quant à l’inflation, elle montre également les premiers signes de fléchissement (+5,1 % sur un an en mai, après +5,9 % en avril selon l’Insee). Autant d’indicateurs qui pourraient, d’ores et déjà, annoncer une stabilisation, voire une baisse, des taux dans les mois ou les années à venir, permettant ainsi aux emprunteurs de renégocier leurs conditions de financement et de réduire le montant de leurs mensualités.

Notons enfin, qu’être propriétaire de sa résidence principale permet, à terme, de compenser la perte de revenus qui peut survenir à la retraite et constitue une bonne assurance vieillesse. Un principe particulièrement vrai si vous avez fini de rembourser votre crédit à cette date. Un loyer au contraire, sera toujours dû.

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