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La montagne, ça s’épargne (?)

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Les investissements dans le secteur immobilier montagnard ont augmenté à la faveur de la baisse des prix des logements. Mais investir dans les stations de ski peut s’avérer risqué, tant la concurrence est sévère.

Après la forêt, la montagne. Le marché immobilier vit une telle embellie, une telle résurrection même, que les ondes bénéfiques se propagent à l’ensemble du secteur. Les stations de ski et leurs logements tout en bois n’échappent pas à la tendance. Il faut dire que, comme ailleurs dans le secteur, les prix ont baissé, 5% en moyenne, depuis deux ans. Sans oublier la baisse des taux d’intérêt. Conséquence, le volume des ventes est en progression de plus de 8% en 2015 dans les deux Savoie, par exemple.

Une vigueur due au regain d’intérêt vis-à-vis de l’immobilier mais aussi au retour des clients étrangers sur le marché. Les Britanniques sont parmi les plus nombreux et ils possèdent un budget défiant toute concurrence. Alors que les Français investissent en moyenne entre 250 000 et 300 000 euros, les Britanniques disposent d’un magot évalué entre 600 000 et 800 000 euros. De quoi faire pencher la balance d’un côté plutôt que de l’autre.

Un marché concurrentiel

Si le fait de posséder son propre appartement à la montagne, au pied des pistes, est un avantage et un plaisir non négligeable, la rentabilité n’est pas forcément au rendez-vous. On l’a vu, la concurrence peut rapidement faire monter les enchères si plusieurs personnes sont sur le même logement. D’autant que la location ne peut être assurée à l’année, au mieux quelques mois par an (notamment l’hiver, évidement.). Les revenus locatifs sont donc variables.

Il est également très important de se renseigner sur les charges de la copropriété, elles peuvent varier du simple au double. L’idéal est encore de déléguer la gestion de son bien aux agences présentes sur place. Elle s’occuperont des toute la gestion quotidienne, contre 15 à 20% d’honoraires. Une dépense supplémentaire pour éviter les prises de tête. Mais à ce rythme, la rentabilité risque d’être minime, voire négative. Attention, donc.

Crédit photo : Elisa Locci / Shutterstock.