La question de la semaine : à quoi faut-il faire attention lors d’une contre-visite immobilière ?
Qu’est-ce qu’une contre-visite immobilière ?
Pour tout acquéreur, l’étape de la contre-visite immobilière est primordiale. Elle a lieu à la suite de la première visite. Elle permet de venir confirmer vos impressions ou bien vous faire changer d’avis sur le logement visité. L’objectif est de faire une visite détaillée du logement, afin de peser le pour et le contre de votre possible investissement. Il est nécessaire de bien la préparer et de vous poser les bonnes questions le jour J.
Après une visite coup de cœur, il est souvent difficile pour un acquéreur d’avoir un regard totalement objectif. Les premières impressions sont bonnes et le prix fixé par le vendeur convient à l’acheteur. Cependant, la contre-visite va vous permettre de réaliser un certain nombre de vérifications. Et ainsi, renégocier le montant fixé si des travaux ou des modifications sont à prévoir. Elle permet donc de vous repositionner et adapter votre offre d’achat en fonction du prix actuel.
La contre-visite permet de :
- Estimer le montant des possibles travaux de rénovation ou d’amélioration.
- Se renseigner sur l’environnement, le quartier, les équipements publics.
- L’exposition au soleil, les moyens de transports à proximité…
Dans le cadre d’un achat d’une résidence principale, vous avez la possibilité d’inviter vos proches à réaliser à la contre-visite immobilière avec vous. Un regard extérieur est toujours le bienvenu.
Les points à ne pas négliger
Pour ne pas avoir de mauvaises surprises après la signature de l’acte authentique de vente, le futur propriétaire doit bien préparer la contre-visite immobilière.
Premièrement, l’extérieur du logement est un des critères à vérifier. En effet, si le bien repéré se constitue d’un extérieur ou de parties communes, il est essentiel d’examiner leur état. La toiture et les différents murs sont-ils en bon état ? Fissures, infiltrations ou pièces manquantes ? Dans le cadre d’une résidence, comment fonctionne l’accès ? Est-ce sécurisé par interphones ou badges ? Des travaux de rénovation sont-ils prévus ?…
En second lieu, l’intérieur du logement doit être passé au crible. Le nombre de pièces et leur superficie correspondent aux informations fournies ? Quelle est la surface utile disponible ? La vétusté du bien : mur, plafond, parquet, sol… Les équipements concernant le chauffage et l’électricité fonctionnent ? Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) doit être lu attentivement car il permet de savoir si le logement est bien isolé et consomme peu. Il en va de même pour les taxes foncières et autres factures… Autant de petits détails qui peuvent faire baisser le prix de vente d’un bien si un dysfonctionnement est relevé.
Troisièmement, l’environnement du bien se doit d’être en accord avec vos attentes. Des espaces verts ou des commerces à proximité ? La présence de services publics, d’écoles ou crèches aux alentours ? Des places de stationnement à disposition ? Le voisinage et le quartier sont-ils calmes ?
De nombreuses questions auxquelles l’acheteur doit trouver des réponses avant de donner son accord final. Il ne faut laisser aucune place au doute.
Si de gros travaux sont à prévoir, vous avez la possibilité de faire venir un artisan lors de la contre-visite immobilière pour établir une fourchette de prix en fonction de votre projet.
Pour résumer :
- Préparer en amont la contre-visite.
- Faire une contre-visite pointue du logement et de son extérieur.
- Prendre connaissance des dépenses liées au logement.
- Ne pas faire une contre-visite seul(e), venir avec un regard extérieur.
- Renégocier le prix d’achat en fonction des éléments relevés lors de votre contre-visite.