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Loi finance : quels seront les effets sur l’investissement ?

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L'annonce du budget et des finances pour les années à venir s'est faite hier, mercredi 27 septembre, pleine de surprises. Beaucoup de changements et de mesures sont prévus, dans le but de relancer l'économie et de rendre du pouvoir d'achat aux français.
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La place de l’immobilier dans la nouvelle loi

Suite aux dernières mesures annoncées, on pourrait se demander si le Président de la République aime les investisseurs immobiliers. L’impôt sur la fortune immobilière (IFI) qui remplacera l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ne taxera plus que les biens immobiliers locatifs et les véhicules d’investissement locatif (SCPI et OCPI).
Désormais, les investisseurs ou fortunés seront tentés plus facilement d’investir dans l’art, les bijoux ou les véhicules (jets privés, yachts, etc.) que dans l’immobilier. Cela n’aidera pas non plus les personnes venant d’acquérir leur premier bien immobilier locatif, qui seront taxées s’il prend de la valeur. La demeure principale garde tout de même son abattement de 30 %.

Autre mesure discutée, la baisse des APL qui se répercute sur les bailleurs sociaux et privés s’ils diminuent les loyers comme demandé par Emmanuel Macron. En revanche, les dispositifs Pinel et prêt à taux zéro (PTZ) sont reconduits, même si recentrés aux zones tendues.

La loi finance, la volonté d’augmenter le pouvoir d’achat ?

De nombreux changements interviennent dans l’impôt que les contribuables doivent payer. Réductions changées, hausse, ce n’est pas la partie la plus positive, sauf pour les investisseurs.
Pour commencer, des manifestations ont lieu en ce moment concernant la hausse de la CSG. C’est la partie la plus controversée de la loi, car elle pourrait importuner beaucoup de français et notamment les retraités. Une hausse de 1,7 points est prévue pour le taux normal dès le 1er juin 2018. Cependant, l’État a souhaité compenser cette mesure par des actes positifs : une baisse des cotisations chômage et maladie pour les salariés du privé, et des baisses équivalentes pour les indépendants et salariés du public qui n’ont déjà pas cette cotisation sur leur fiche de paie.
Qu’en est-il des retraités ? Ils bénéficieront d’une revalorisation du minimum vieillesse, mise en place sur plusieurs années, tout comme l’exonération de la taxe d’habitation. Les handicapés auront aussi droit à une allocation AAH revalorisée.

10,3 milliards d’€
C’est le baisse « nette » des prélèvement obligatoires une fois que la CSG et les cotisations sociales auront évolué.

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) sera lui aussi restructuré : l’assiette sera réduite et ne comprendra plus les portes et fenêtres dans les travaux éligibles. En 2019 ce crédit d’impôt deviendra une prime versée à la fin de travaux.

Gros point positif de ce budget, la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages français. Elle sera d’abord réduite de 30 % l’an prochain, pour diminuer encore en 2019 et être totalement enlevée en 2020. Ce sont les ménages qui ont un revenu inférieur à 27 000 € pour les personnes seules et 43 000 € pour les couples qui seront exonérés.