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De nouvelles hausses tarifaires pour l’immobilier

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Le mois d'avril a confirmé la tendance à la hausse de ce début d'année des prix d'achat de l'immobilier. Le marché présente un certain déséquilibre entre biens mis à disposition et nombre de demandeurs, une situation en partie liée aux événements externes comme les élections présidentielles et législatives la croissance démographique ou encore la migration urbaine.
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Un déséquilibre lié à des facteurs extérieurs

D’après le dernier baromètre datant du 1er mai 2017 publié par MeilleursAgents.com, les prix de l’immobilier ancien connaissent une augmentation dans la plupart des grandes métropoles régionales. Les chiffres du mois d’avril peuvent en partie s’expliquer par les incertitudes liées à la campagne présidentielle, en effet, chaque candidat ayant des propositions bien différentes, les bailleurs peuvent se montrer attentistes. En conséquence, l’offre a eu tendance à baisser alors que la demande, elle, ne cesse de croître ; provoquant ainsi un déséquilibre. La récente élection d’Emmanuel Macron, en tant que nouveau président de la Ve République, ainsi que les élections législatives qui auront lieux les 11 et 18 juin peuvent encore laisser les acteurs du marché dans un état passif.
Les taux de crédit immobilier sur 20 ans ont également connues une légère hausse (+ 0,10 %) pendant ce mois d’avril. Toutefois cela ne casse pas la dynamique d’achat des ménages qui s’est instaurée suite à des critères d’acquisition très favorables.

Des grandes villes sous tensions immobilières

Paris a connu une hausse des prix de l’immobilier ancien de 3,1 % depuis le début de l’année, une tendance à la hausse qui touche l’ensemble des grandes villes françaises, les faisant flirter avec leurs niveaux record. D’après Sébastien de Lafond, cofondateur de MeilleursAgents.com, les prix de l’immobilier parisien pourraient dépasser ce seuil record avant le début de l’été. Tous les types de biens immobiliers sont touchés que cela soit dans Paris même ou bien dans les agglomérations environnantes comme les Hauts-de-Seine qui affichent + 0,3 %. Cependant cette tendance n’affecte pas la grande couronne parisienne qui présente des prix orientés à la baisse (- 0,2 %). D’autres métropoles française ont également connu une évolution similaire des prix de l’immobilier depuis un an, Paris affiche une augmentation de 6,2 % depuis 2016, Lyon 6,8 % et Nantes 5,7 %.

Pour le mois d’avril 2017, les 10 plus grandes métropoles de France affichent en majorité une hausse des prix : Bordeaux (+ 1,5 %), Lille (+ 0,8 %), Strasbourg (+ 0,6 %), Paris (+ 0,4 %), Lyon (+ 0,3 %), Nantes (+ 0,2 %), Nice (+ 0,2 %), Marseille (+ 0,1 %), Toulouse (- 0,1 %), Montpellier (- 0,6 %).

Bordeaux, une évolution record

En un an, la capitale de la Gironde a connu une augmentation des prix de son marché immobilier de 11,2 %, la plus forte enregistrée pour l’ensemble des métropoles régionales. Cela peut avoir des conséquences néfastes pour la demande de logements bordelais : les ménages ne pouvant plus suivre la montée des prix se voient contraints d’habiter en périphérie de l’agglomération bordelaise. Un marché à surveiller afin d’éviter qu’il n’y ait des spéculations et que ses prix ne finissent par s’embraser.