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Arnaud Montebourg : la fiscalité comme “levier de justice sociale”

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Alors que Manuel Valls et Vincent Peillon ont dévoilé leur programme ce mardi, Arnaud Montebourg, lui aussi candidat à la primaire citoyenne, a défendu ses propositions sur RTL. Chantre de la “démondialisation” et du “Made In France”, il met en avant son expérience au sein du gouvernement et surtout sa constance. En termes de fiscalité, de finance et de logement, l’ex-ministre est favorable à une baisse de la CSG, une refonte du RSI et une mobilisation de l’épargne d’assurance-vie pour aider les PME.
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L’ancien ministre du Redressement productif et de l’Économie entre 2012 et 2014 avait obtenu 17,2% des voix lors des primaires de la gauche de 2011. Fera-t-il mieux en 2017 ? Il tente toutefois sa chance pour le premier tour du scrutin qui se déroulera le 22 janvier prochain.

La fiscalité :

Assurance-vie.

Mobiliser 10% des encours de l’assurance-vie ( représente un total de plus de 1600 milliards d’euros) pour le financement des Petites et Moyennes Entreprises françaises

CSG.

Baisser la Contribution Sociale Généralisée (CSG) pour les catégories dont les revenus sont les plus faibles (entre 1 smic et 1,3 smic) et la rendre progressive. “Cela nous fait espérer de 600 à 800 euros de pouvoir d’achat annuel en plus”

RSI.

Réformer le régime social des indépendants qu’il considère comme “une catastrophe, une machine à détruire de l’emploi”. “Je propose que l’Etat reprenne en main sa gestion pour redonner de l’oxygène aux entreprises notamment en indexant les prélèvements sur les revenus.

Impôt sur la Fortune.

Sans donner plus de précisions, Arnaud Montebourg conserverait l’impôt sur la Fortune, mais en l’aménageant.

Impôt sur le revenu.

Annuler progressivement les baisses d’impôts pesant sur les ménages les plus modestes.


L’investissement et les entreprises :

Patronat.

Limiter les salaires des grands dirigeants d’entreprises et instaurerait une certaine réciprocité de l’augmentation des salaires. “Je propose que quand un patron décide de s’augmenter de 5%, la condition, c’est qu’il augmente tous ses salariés de 5%”

Investissements étrangers.

Soumettre à autorisation de l’Etat les investissements étrangers “dans les intérêts stratégiques du pays, en utilisant le décret “Made In France”.
“Je veux libérer les Français de la capture par les investisseurs étrangers de nos fleurons industriels en imposant le respect de la France et de ses intérêts, le maintien de ses centres de décision, de recherche, de ses emplois en France par l’extension du décret de protection que j’avais fait promulguer en 2014 à l’occasion de l’affaire Alstom et qui n’a jamais été utilisé depuis mon départ du gouvernement.”

Infrastructures.

Lancer un programme d’investissement de 20 milliards d’euros d’investissement pour les infrastructures. “Mon programme de redécollage économique passe par le retour de l’investissement public. Il y a mille projets à financer dans les travaux publics en France qui relanceront l’activité des entreprises sur les territoires. J’ai proposé d’investir 20 milliards. »

Commerce.

Refuser les traités transnationaux CETA et TAFTA qu’ils considèrent comme “dangereux pour notre économie et notre démocratie”

Made In France.

Réserver pendant 8 ans 80% de la commande publique des hôpitaux, des collectivités locales, des hôpitaux aux PME françaises.


La banque et la finance :

Séparation.

Instaurer une loi de séparation bancaire et d’interdiction des activités spéculatives

Nationaliser.

Reprendre “le contrôle sur la fiscalité”, le candidat se dit prêt à nationaliser une banque si les mesures prises pour l’économie ne portaient pas leurs fruits.
« La nationalisation, qui peut être temporaire ou partielle, n’est pas un marqueur mais une possibilité que je me réserve. Elle n’est ni obligatoire ni interdite. Je considère que la souveraineté économique d’un Etat doit être supérieure aux intérêts du système bancaire et financier.»

Risque.

Créer une banque d’encouragement au risque, cautionnant 90% des emprunts et crédits aux PME, TPE, start-up, artisans et commerçants en utilisant le réseau de la Banque Postale pour la distribution des cautionnements.


Le logement :

Propriété.

Favoriser l’accès à la propriété des Français locataires de logements sociaux au moyen d’une baisse de 50 à 70% par rapport aux prix du marché.

Voici les principales orientations d’Arnaud Montebourg, candidat aux primaires citoyennes du PS et de ses alliés.

Les propositions d’Arnaud Montebourg
Logement
Impôts
Economie
baisser de 50% à 70% le prix des logements pour les locataires de logements sociaux baisser la CSG pour les plus modestes (de 1 à 1,3 SMIC) afin d’augmenter le pouvoir d’achat plan d’investissement de 20 milliards d’euros pour les infrastructures
annuler “progressivement” les hausses d’impôts pour les plus modestes consacrer 10% de l’assurance-vie au financement des PME
ISF conservé mais aménagé consacrer 10% de l’assurance-vie au financement des PME
réformer le RSI “une catastrophe qui détruit de l’emploi” limiter les salaires des grands patrons
créer une banque d’encouragement au risque
contrôler les investissements étrangers

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